Bonjour à toutes et tous, on se retrouve pour un nouvel épisode de
« Conversation avec la nature ».
Merci d'être toujours parmi nous.
Dans les épisodes précédents, on a vu beaucoup de choses.
On a vu les quatre piliers, notamment fondateurs du Conservatoire
que sont la connaissance, la protection, la gestion et la valorisation.
Mais il y a une autre dimension
qui est un petit peu moins visible, mais tout autant importante,
qui est l'accompagnement des politiques biodiversité.
Et pour nous parler de ça,
nous accueillons Frédéric ou plus couramment Fred au quotidien,
qui est le directeur du Conservatoire d'espaces naturels Centre-Val de Loire.
Fred, merci de nous rejoindre.
Tu es dans le réseau des Conservatoires depuis maintenant 30 ans.
Donc la dimension
stratégique, ce n'est pas inconnu pour toi,
tu gères on va dire.
Et donc quand on parle d'accompagner finalement pour le Conservatoire,
qu'est-ce que ça veut dire ?
Accompagner, au final,
c'est un mot qu'on utilise assez souvent maintenant.
Mais pourtant il est assez récent dans l'histoire des Conservatoires
qui ont bientôt une cinquantaine d'années pour les tout premiers,
et il témoigne quelque part de
finalement de l'évolution.
L'évolution de nos compétences, mais aussi l'évolution
des positionnements et des modes d'action
des Conservatoires d'espaces naturels.
Au départ, le mythe fondateur, c'est connaître, protéger, gérer, valoriser.
CPGV.
C'est vrai que c'est ancré dans l'action foncière, voire
même l'acquisition qui était quand même le cœur des préoccupations et
qui marquait des actions menées par les Conservatoires sur des sites
préservés en maîtrise d'ouvrage, en étant décisionnaires,
mais tout en ayant quand même bien évidemment
la préoccupation d'ancrer ces actions dans le territoire.
Le développement des conventionnements fonciers
avec des propriétaires privés a fait un petit peu évoluer les choses,
bien évidemment.
Mais alors,
c'est une analyse somme toute assez personnelle,
c'est vrai que ça fait 30 ans que je suis dans le réseau,
mais moi j'ai tendance à dire que c'est
la reprise de Natura 2000 relancée
par un gouvernement en 1997
qui a amené les Conservatoires à s'y impliquer de manière assez importante.
Et c'est là qu'à émergé finalement cette notion,
d'accompagnement
et donc les Conservatoires sont alors véritablement sortis d'une action
qu'on va qualifier de « site centré », si vous me passez l'expression.
C'est peut-être pas très joli, mais c'est un petit peu ça,
pour se positionner au final
comme des structures à même d'assembler les acteurs
des territoires autour d'un projet en faveur de la biodiversité.
Et tu me demandais
accompagner c'est quoi ?
J'ai envie de fonctionner par une analogie.
En fait,
accompagner c'est un petit peu comme avancer sur un chemin
où nous on est parfaitement à l'aise, en gros on sait où on va,
mais où d'autres ne sont pas aussi
à leur aise, voire même pour certains, ne voient pas l'intérêt
ni même l'utilité d'aller sur ce chemin. De fait, quelque part,
au final, accompagner alors c'est un bien grand mot, mais c'est un peu ça,
quand même,
faut l'assumer, c'est amener notre société un petit peu, pas à pas,
avec un subtil mélange, dosage de compétences, de connaissances,
de motivation, à aller vers une voie où la biodiversité ferait
partie intégrante des préoccupations du quotidien et des projets du territoire.
Et donc, quand on parle d'accompagner, forcément on s'adresse à quelqu'un.
Quels sont les types d'acteurs qu'on accompagne et pourquoi
c'est important de les accompagner ?
C'est vrai qu'en France,
je dirais, la préservation de la biodiversité,
c'est d'abord une affaire de politique publique
et c'est d'abord l'action des pouvoirs publics,
très majoritairement.
Les initiatives citoyennes,
alors, elles existent, c'est vrai, il ne faut pas les nier,
on est bien d'accord.
L'appropriation par les entreprises, ça reste somme toute
assez marginal encore, même si aujourd'hui ça a tendance à évoluer.
On voit quand même
que certaines entreprises, notamment, ont parfaitement intégré
combien la biodiversité peut leur être utile ou est utile
à leurs activités et commencent à démontrer un certain nombre de préoccupations.
Chez les citoyens, on voit que la conscience commence à émerger.
Mais il est vrai que de longue date, ce sont les pouvoirs publics
qui portent des politiques publiques en faveur de la biodiversité.
Et de fait,
les accompagnements qui se font majoritairement auprès des collectivités
et des pouvoirs publics.
Avec la prise de conscience, on accompagne également
des actions auprès d'entreprises, On accompagne
parfois des personnes privées bien évidemment.
Et s'il y a une exception
assez notable qui est assez ancienne, c'est l'accompagnement des agriculteurs.
Et c'est assez logique.
Enfin, quand on voit quand même combien l'agriculture dans notre pays
façonne le paysage, l'usage des sols, c'est un petit peu logique que
finalement, les premières entreprises
que les Conservatoires ont pu accompagner, c'était des entreprises agricoles
et ça assez rapidement à la création de nos structures.
Donc je parle assez largement des Conservatoires d'espaces naturels.
Mais enfin, tout ce que je dis est bien évidement
applicable à notre Conservatoire et j'évite de faire des généralités,
on est bien d'accord quand même quoi.
Après pourquoi c'est important ?
Bien, si je reprends l'image du chemin.
Bon, soyons honnête, ce serait assez présomptueux de dire que
« sans nous sur nos connaissances,
le chemin serait difficile pour quiconque souhaite s'y engager ».
Je trouve que ce n'est pas là qu'est l'importance.
L'important, enfin ce que j'y vois avec une certaine conviction depuis 30 ans, c'est
que accompagner, c'est cheminer ensemble
pour aller vers un objectif commun.
Et qu'en chemin, le Conservatoire apporte ses compétences,
ses connaissances, mais également il faut qu'il sache être à l'écoute
des attentes et des spécificités de la structure
ou de celui ou celle qu’il accompagne.
Principalement, si je résume, il y a deux gros types d'acteurs qu'on accompagne :
les collectivités et les entreprises.
Ça ressemble à quoi un accompagnement finalement des collectivités ?
Et en quoi ça peut être différent d'une structure privée par exemple ?
Je ne vais pas être très sympathique en fait, parce que,
et je vais répondre un petit peu à côté de la question
tout en répondant à la question.
C'est un choix délibéré après tout, c'est mon parti-pris.
Je n'ai pas vraiment envie de décrire de manière
assez technocratique ce qu'est un accompagnement.
Finalement,
pour évoquer ce sujet,
on utilise toujours des concepts à la limite de la caricature
parfois je trouve: processus, territoire, diagnostic, acteur, co-construction...
Ça parle peut-être
à des décideurs, mais
voilà, je trouve que c'est un verbiage un peu trop
abscons quelque part.
Et puis à côté, chaque univers professionnel,
chaque domaine socio économique
a ses codes, ses ressorts, ses objectifs, ses modes de fonctionnement,
ses processus de décision.
Donc en fait, aucun accompagnement
ne se ressemble.
Vous n’accompagnez pas de fait
une collectivité comme vous accompagneriez une entreprise,
vous accompagnez pas un énergéticien comme vous accompagnez un carrier.
Donc chacun est différent.
Maintenant, les décrire, je ne sais pas si c'est très utile,
mais ce qui est important parce que finalement,
ce qui est assez commun
à l'ensemble de ces accompagnements,
c'est que c'est la rencontre de deux motivations,
celle du Conservatoire pour commencer bien évidemment,
et puis celle de celui ou celle qu'on va appeler le partenaire.
C'est assez logique.
Et dans cette rencontre,
il y a un facteur relation humaine qui est assez fondamental.
Et s'il y a ne serait ce qu'une once
d'envie de part et d'autre, bien évidemment d'un travail commun,
que la relation démarre par de la la sincérité, de l'écoute
et de la franchise, et bien l'accompagnement.
Il se construit peu à peu à la carte avec toujours en ligne de mire
une préoccupation ou un objectif d'aller vers la préservation de la biodiversité.
Donc je ne serai pas très concret, mais pour moi, c'est quand même
assez essentiel de ramener à finalement une motivation commune.
Et après j'ai envie dire que c'est finalement que de la cuisine qui s'adapte
à l'interlocuteur et à ses modes de faire,
en fait.
Et il peut y avoir des réticences parfois aux accompagnements
ou c'est toujours voulu en fait par les collectivités ou les entreprises ?
Les cas sont...
Il y a un peu de tout en fait quelque part,
parce que c'est vrai que quand on vient nous voir
et quand on nous sollicite pour un accompagnement, il est évident
qu'il y a déjà une démarche volontaire de la part de celui
ou celle qui nous sollicite.
En général ça démarre quand même plutôt pas mal.
Après quand c'est nous qui allons chercher, il est clair
qu'il peut y avoir effectivement des réticences, des blocages,
des différences de conception, des différences de perception.
Bon voilà, après quelque part,
charge à nous d'instaurer la relation,
d'utiliser les arguments qui amènent à convaincre.
Voilà, maintenant il y a des fois où ça marche et puis d'autres fois
ça ne marche pas parce que tout simplement on n'a pas su emporter la conviction.
Donc finalement, le Conservatoire est là en tant que quoi ?
En tant que conseiller, en tant que accompagnateur ?
En tant que médiateur ?
Comment on se positionne ?
C'est vrai que conseiller, médiateur, animateur, accompagnateur, expert,
peut-être plus que
de qualifier le terme de la manière dont on se positionne,
c'est peut-être intéressant de donner des exemples assez concrets
parce qu'après tout, c'est là que c'est le plus intéressant, c'est
le projet, la manière dont il se fait et comment.
J'ai un peu prélevé au hasard dans les six
départements sur les 30 dernières années, un certain nombre d'exemples, ça reflète
de manière assez lointaine la richesse et l'exhaustivité de nos actions.
C'est un petit inventaire à la Prévert, mais je pense qu'il est intéressant.
Bon après voilà pour un petit clin d'œil, on oubliera le raton laveur
parce que le raton laveur,
c'est une espèce exotique envahissante qui pose des soucis sur la biodiversité.
Petit clin d'œil à nos collègues du GTEEE.
Oui, tout à fait, c'est ça.
Donc si on commence,
je parlais des pouvoirs publics,
donc on accompagne les collectivités territoriales, les communes,
les intercommunalités, les départements, les régions,
pour tout ce qui est les aider à intégrer
la biodiversité dans leur politique
d'aménagement du territoire, de gestion d'espaces naturels
et parfois même jusqu'à la mise en œuvre de politiques biodiversité.
On peut citer les exemples assez concrets
de l'État dans le classement d'aires protégées
en zone de protection forte, donc la stratégie des aires protégées.
On peut citer
l'achat de zones humides pour répondre aux ambitions des agences de l'eau.
On peut parler également de l'animation de sites Natura 2000 qui maintenant
incombe aux régions, donc que l'on réalise en appui à la Région
Centre-Val de Loire ou bien par exemple au PETR Val de Loire Nivernais.
L'appui à la définition de la mise en œuvre de stratégies zones humides
qu'on a pu faire pour la communauté de communes de Vierzon Sologne Berry.
La gestion déléguée d'Espaces naturels sensibles
comme on peut le réaliser pour le Département d'Indre-et-Loire.
Les champs des possibles sont assez vastes.
Si on regarde plutôt du côté des agriculteurs,
j'ai parlé des entreprises agricoles,
donc le propos c'est de les conseiller sur des pratiques agricoles
ou pastorales, favorables à la biodiversité.
Donc à ce sujet, Pasto’Loire qui est un petit peu notre
programme emblématique et dans le Loiret, on travaille avec cinq éleveurs pour
les amener à aller pâturer des sites, à intégrer
le mode de gestion d'espaces naturels dans leur exploitation.
On poursuit, des propriétaires fonciers, qu'ils soient privés ou publics.
L'idée étant de les guider dans la gestion durable de leurs terrains
à travers des conventions, des conseils...
L'État est un propriétaire comme un autre,
donc comme on peut faire sur la gestion du domaine public fluvial avec l'État
sur la Loire par exemple, comme on peut faire avec
l'agglo de Chartres Métropole, l'Agglo de Dreux ou le Conseil
départemental d'Eure-et-Loir pour la gestion durable de leurs propriétés,
Dans ce département.
On peut aussi parler des entreprises.
Donc ça fait quand même
un certain champ des possibles
quand on abordé les diverses structures, qu'on peut accompagner.
Les entreprises pour les aider à réduire leur impact sur les milieux naturels
ou à restaurer des espaces dégradés ou encore à gérer leur emprise foncière.
Et depuis douze ans, de mémoire, enfin dix, douze ans,
on accompagne l'entreprise Storengy,
qui est une entreprise de stockage gazier, dans un dispositif
multi partenarial de prise en compte de la biodiversité dans les emprises
de ses sites de stockage.
Et pour finir,
on peut aussi accompagner les autres gestionnaires d'espaces naturels
sans leur donner de leçon,
ils connaissent parfaitement leur métier, il n'y a pas de souci bien évidemment,
mais on partage avec eux des méthodes de gestion
où on co-construit des programmes de préservation.
Et par exemple, on est animateur pilote du pôle
gestion des milieux de l'Observatoire régional de biodiversité.
Et en dernier lieu, les citoyens, les bénévoles,
on peut proposer des formations ou impliquer
les citoyens dans la protection des suivis de la biodiversité, par exemple
au travers des inventaires participatifs, en relayant des inventaires,
notamment du Muséum d'histoire naturelle ou en créant nos propres inventaires
participatifs, voire en les invitant à des chantiers de bénévoles.
Donc multiples enjeux, multiples projets
et surtout beaucoup de proximité avec notamment les politiques.
Alors comment on garde une position neutre au Conservatoire sur des sites
où il y a ces enjeux politiques là qui sont très forts ?
Pour ma part, je considère que la neutralité n'existe pas.
En fait, on n'est jamais neutre.
Je crois que ce n'est pas vrai, surtout quand on a des convictions.
Et donc le Cen Centre-Val de Loire,
on est porteur d'un projet que l'on peut qualifier de politique,
qui est que la société, toutes les couches de la société,
devraient s'approprier les enjeux
liés à la préservation de la biodiversité.
Et fatalement, cette ambition écologique, elle vient parfois
percuter des visions d'autres
acteurs, d'autres visions politiques,
qui n'ont pas les mêmes finalités, les mêmes buts et les mêmes objectifs.
Et si on parle de neutralité, je dirais que c'est plutôt
en fait comment est-ce que l'intégration
et l'acceptation de la prise en compte de la biodiversité
s'effectue dans le projet de l'acteur ou du territoire.
Et donc,
à partir de là, tout l'enjeu, c'est
de savoir convaincre et de trouver ce subtil équilibre,
une espèce de voie assez étroite
où la biodiversité reprendra sa place
dans le projet sans être vécue à la fois comme une contrainte,
mais plutôt appréciée comme un atout, voire une opportunité.
En fait, on reste assez convaincu et scientifique sur les faits,
et c'est peut être là que réside, on va dire, une forme de
de neutralité.
Oui parce que finalement, toute la difficulté c'est ça, c'est quand même de s'adresser
à des personnes qui ont des convictions complètement différentes et
de rester dans une démarche très scientifique en fait.
Voilà, très scientifique.
En fait, pour rester dans une démarche scientifique,
alors qu'on porte un projet très politique,
avec beaucoup de convictions et de motivation finalement, nos arguments
sont quand même appuyés, au-delà de notre intime conviction,
bien évidemment, par des argumentaires scientifiques
et la pléthore d'études
et de documentations de ces
50, 60, 70 dernières années qui démontrent
quand même toute l'importance que revêt la biodiversité pour
la vie
humaine et le fonctionnement des sociétés en général.
Tu pourrais nous parler d'un projet ou un exemple que tu aurais en tête
qui pourrait illustrer tous ces propos et un projet
où tu te dis « là, y a eu vraiment une différence qui a été faite » ?
En fait, quand on est directeur, on n'aime pas trop
mettre en exergue un projet particulier.
D'abord un projet qu'on aurait porté, je trouve ça un peu mal venu.
Ça c'est mon avis personnel.
Et puis citer un projet d'un collègue, quelque part, ce n’est
pas aussi reconnaître la qualité des des projets portés par d'autres collègues.
Maintenant, moi j'ai vraiment une conviction
qui est assez profonde.
Tu me diras que ça n'illustre peut-être pas le propos,
mais c'est pas grave, je vais l'assumer.
C'est que au final quand même,
on a dix collègues en charge
de l'animation territoriale, donc de l'accompagnement quelque part.
Je pense que chacun, et j'en suis convaincu, et là
j'aurais des exemples, peut se prévaloir d'un vrai beau projet où à la fois
leurs compétences, leurs capacités à créer une relation a su faire la différence.
Et ça on en a pas mal d'exemples concrets.
On peut aller voir sur notre site internet,
on peut ouvrir notre livre aussi et on trouvera assez d’exemples.
Mais aujourd'hui, dans ce contexte-là, je ne vais pas citer
dix exemples ou un seul exemple, mais à chaque fois,
il y a des réussites, des vraies réussites,
et je pense que tout un chacun peut se prévaloir
sur les 30 dernières années d'un projet où on a su faire la différence
et réussir quelque chose de très concret et de très satisfaisant.
D'ailleurs, petit instant promo, j'en profite parce que
Fred, tu as mentionné le livre « Regards sur la nature », il est là.
C'est un superbe ouvrage qui a été, publié par Ouest-France
et qui parle des acteurs de la nature en Centre-Val de Loire
et qui parle des Conservatoires
puisque c'est en partenariat aussi avec le Conservatoire du Loir-et-Cher.
Donc vous pouvez les retrouver en librairie, n'hésitez pas à aller voir.
Donc accompagner finalement, c'est semer des petites graines un peu partout.
Donc tu dirais que c'est ça
le levier pour une nature mieux protégée demain ?
J'aime bien cette façon de voir les choses et au final,
je vais reprendre l'analogie avec le chemin.
Si je regarde un accompagnateur en montagne par exemple,
il va vous apprendre à lire la piste, à éviter ses pièges,
les paramètres météo...
Bref, il va vous donner les clés pour être autonomes,
pour circuler en montagne.
Mais il va aussi vous faire aimer celle-ci,
vous faire apprécier ses paysages, la vie qui s'y développe et
et vous amener à créer une relation plus personnelle
avec l'environnement où serpente ce chemin.
Eh bien pour nous, c'est pareil, en fait.
C'est pareil,
accompagner, c'est apporter des connaissances,
des compétences sur la biodiversité qui permettent
après à celui ou celle ou la structure qu'on a accompagné
de s'approprier et de mettre en place ses propres actions.
Mais c'est également créer de l'intime avec la biodiversité
pour que ça devienne une conviction, une conviction plus profonde,
en fait, quelque part.
Il y a un poète qui a écrit
un jour, alors
dans un autre contexte, mais la phrase peut être parfaitement adaptée.
« Il y a sur cette terre ce qui mérite la vie » et finalement
quelque part, accompagner, c'est faire en sorte que
essaime cette conviction un petit peu chez tout le monde
qu'il y a effectivement et réellement sur cette terre ce qui mérite la vie.
Bon, finalement, on ne pourra pas mieux terminer
cet épisode que sur ce que tu viens de dire.
Merci beaucoup Fred d'être venu nous parler de cette mission
qui est quand même très stratégique et assez complexe au Conservatoire.
Donc accompagner c'est
permettre aux autres d'agir aussi durablement pour la nature.
On a fait un peu le tour des cinq piliers finalement du Conservatoire :
connaître, protéger, gérer, valoriser et accompagner.
Et tout ça se fait grâce aux salariés,
notamment du Conservatoire.
Et finalement, ce qui donne du souffle aussi, c'est tous ces citoyens,
tous ces bénévoles qui nous accompagnent au quotidien parce qu'il
faut pas l'oublier, que le Conservatoire est une association.
Et donc justement, dans le prochain épisode, qui sera aussi
le dernier, on abordera la vie associative du Conservatoire.
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www.cen-centrevaldeloire.org
pour avoir toutes nos actualités et je vous dis à la prochaine.